Association
TransParents
Genève

Qui sommes-nous

L’association TransParents a été créée par un groupe de parents d’enfants transgenres, non binaires ou en questionnement d’identité de genre. Elle s’adresse à toute personne intéressée par les questions d’identité de genre, sous l’angle de l’accompagnement familial. Elle offre un espace bienveillant d’échanges et de dialogue aux parents et proches, dont nous voulons faire entendre la diversité de paroles et témoigner des parcours individuels et familiaux.

Association TransParents – Genève est une association à but non lucratif régie par les articles 60 et suivants du Code civil suisse.

Nos objectifs

Créer un espace bienveillant d’échanges et de dialogue entre parents et proches.

Faire entendre la diversité et la pluralité de paroles des parents et proches de personnes transgenres, non binaires ou en questionnement d’identité de genre.

Guider parents et proches dans la multitude d’informations diffusées par les associations et accessibles sur internet.

Devenir membre

L’association TransParents compte une quarantaine de membres à la fin de l’année 2022. Plus des deux tiers sont des parents d’enfants transgenres, non binaires ou en questionnement d’identité de genre. Les autres membres, proches et/ou allié-e-x, œuvrent au développement et à la visibilité des activités de l’association au sein des réseaux associatifs et institutionnels.

Les membres se réunissent au moins une fois par an afin de discuter des orientations stratégiques de l’association.

L’association propose trois options de cotisation.

  • 30 CHF – individuelle
  • 50 CHF – familiale
  • 20 CHF – suspendue

La cotisation suspendue permet aux personnes ayant des difficultés financières de rejoindre l’association en bénéficiant de la solidarité des autres membres.

Le comité TransParents

Flore
Blancpain

Co-présidente

Ancienne déléguée du Comité International de la Croix Rouge (CICR), je suis ouverte à la découverte de nouveaux horizons. Quand mon enfant de 13 ans nous a annoncé, à son père et à moi, qu’il n’était pas du genre que nous pensions, j’ai compris qu’il fallait mettre en pratique cette ouverture d’esprit à un sujet que je connaissais mal. J’ai surtout réalisé que mon fils aurait besoin de ses parents et de son entourage.

Avec d’autres parents, nous avons constaté l’absence en Suisse romande d’association de parents concernés. Porter la voix et la diversité de nos jeunes, les soutenir dans leur parcours : tout cela m’a paru évident et s’accorde avec mes valeurs et mes engagements.

Sandrine
Gamblin

Secrétaire

Enseignante-chercheuse en sciences sociales, je pensais connaître et comprendre les questions concernant les personnes LGBTQ+. Lorsque j’ai appris la transidentité de mon enfant de 11 ans, j’ai dû apprendre à vivre avec. J’ai cherché les « bons » soutiens, associatifs et professionnels, en accord avec mes valeurs (écoute et bienveillance). Mais comment faire le tri dans la multitude d’informations à disposition, lorsqu’en tant que parents, nous luttons contre nos doutes, nos peurs et nos interrogations ?

Partager mon expérience, écouter d’autres parents concernés, proposer de l’information pratique, sont les motivations à mon engagement dans l’association.

Karel
Leeflang

Co-président

Je suis passionné par l’agriculture et l’alimentation et je travaille en tant que consultant sur le défi de nourrir plus de 9 milliards de personnes de manière saine, sans détruire notre planète. Lorsque notre plus jeune enfant, qui a maintenant 16 ans, a dit être un garçon, mes deux premières pensées ont été qu’il devait se sentir en sécurité à la maison, et pouvoir s’exprimer librement. C’est depuis un voyage de découvertes, pas toujours facile, parfois solitaire, et surtout très enrichissant; découvrir une nouvelle façon d’être parent et comprendre l’importance de l’identité. L’association TransParents m’a permis de rencontrer d’autres parents et d’échanger avec eux. J’aimerais à mon tour partager mes expériences de parent de personne trans*, et porter une image positive de la parentalité auprès des jeunes concernés.

Sophia
Kräuchi

Trésorière

Passionnée de justice sociale et de questions touchant à l’humain, je suis juriste de formation et travaille aujourd’hui dans le social. Quand mon enfant a fait son coming-out trans*, j’ai d’abord ressenti de la fierté, même une très grande fierté. Pour mieux l’accompagner, je me suis informée, à travers des lectures, et auprès des associations. Grâce à ces structures, j’ai rencontré d’autres parents bienveillants, fiers de grandir chaque jour, comme moi, avec et grâce à leur enfant.

Avec un groupe de parents, nous avons créé l’association afin de faire entendre des voix soutenantes, d’aider d’autres parents, proches et personnes concernées, et de partager nos valeurs.

Notre charte éthique

01

Bienveillance et respect

Tous les membres de l’association font preuve de bienveillance envers les personnes transgenres, non-binaires ou en recherche d’identité de genre, quel que soit le parcours choisi par ces derniers. Les membres respectent cette même ligne de conduite entre eux et envers les proches des personnes concernées.

02

Confidentialité

Les membres s’engagent à ne pas divulguer des informations recueillies au sein de l’association, concernant d’autres membres et leurs proches. Tout partage externe d’informations, notamment dans les médias, ne se fait qu’avec le consentement explicite des personnes concernées et information au Comité de l’Association.

03

Vie privée

Tous les membres respectent la vie privée des autres membres, de leurs familles et de leurs proches.

04

Neutralité

Les membres reconnaissent qu’il existe diverses modalités de transition de genre et que chaque situation est personnelle et individuelle. Les membres s’engagent à ne pas chercher à imposer leur approche personnelle.

Paroles ♡

A l’occasion de la journée mondiale du coming-out (11 octobre), des parents nous racontent…

Mais Maman !

J’étais déjà une fille quand je suis née, c’est juste que vous saviez pas encore ! »

L.B. mère de E. (7 ans et demi)

Passé le premier effet de sidération,

notre amour pour A. nous a permis de mesurer la formidable aventure qui se présentait à nous touxtes.

Jacqueline, mère de A. (21 ans)

Avant de quitter la maison,

elle a glissé dans mon cabas le livre Appelez-moi Nathan, avec un mot : «maman je suis comme lui, sauf que pour moi c’est l’inverse, je veux devenir une fille».

Isabelle, maman de A. (17 ans)

Il avait scotché son nouveau prénom

et ses pronoms sur la porte de sa chambre en partant pour l’école. A moi de comprendre.

Flore, maman de A. (13 ans)

«Je pense que tu t'en doutes maman, en fait je suis transgenre».

Elle a envoyé ce message par SMS avant de décoller pour les États Unis. Je lui ai répondu qu’on serait toujours là pour elle, mais ai dû attendre les 8 heures du vol pour lire sa réponse.

Céline, maman de M. (17 ans)

«Maintenant, j'ai trouvé ma place.

Enfin je me sens bien dans ma peau».

E. 19 ans, en entamant sa transition.

« Mum, j’ai un truc pas du tout important à te dire ».

Je me dis que c’est du sérieux.
«Je suis un garçon».

Sandrine, mère de F. (11 ans)